Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre.
Née à Rome, Lorenza Lenzi est une épicurienne passionnée aux multiples casquettes. Cheffe et co-fondatrice de nombreux concepts food, elle est notamment à l'origine des restaurants Caché et Amagat de la Villa Riberolle dans le 20ème.
Véritable foodie, Lorenza est une travailleuse hors-pair et une adepte des concepts éphémères qu'elle développera, entre autres, avec l'équipe de The Social Food.
Ayant grandi dans une famille d'artistes, Lorenza nous raconte sa douce enfance italienne passée aux côtés de son grand-père, qui lui transmettra l'amour du beau et du bon. De son appartement à ses cuisines, Lorenza nous invite à découvrir son univers aux diverses influences.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode :
- Lorenza Lenzi se présente
- La visite de son appartement et ses anecdotes
- Son parcours
- Son enfance en Italie et son héritage artistique
- Ses différentes expériences dans le monde culinaire
- La création des restaurants Caché et Amagat
- Son art de vivre
- Ses inspirations
“Il y a aussi des tableaux, auxquels je tiens beaucoup car ce sont des portraits de mon grand-père, qui sont dessinés par Federico Fellini. Ils sont faits sur des serviettes de table parce que quand ils allaient au restaurant ensemble, Federico s’amusait à dessiner sur des serviettes.”
“Le week-end, comme j’adorais Rose Bakery, je travaillais en tant que pâtissière chez eux. Rose m’a beaucoup appris et j’ai trouvé ça fascinant, c’était la rigueur et la perfection.”
“À Rome, on avait un grand et très bel appartement avec les ateliers de mon grand-père dans lequel il faisait ses scénographies donc il y avait plein de couleurs et d’esquisses partout, c’était très beau.”
“Et un jour, Gianpaolo est tombé par hasard sur une ancienne imprimerie au fond d’une impasse à la Villa Riberolle dans le 20ème où tout était à faire”.
“Après un voyage à Ibiza avec The Social Food, on a eu l’idée d’y faire un restaurant Catalan de tapas, qui s’appelle Amagat.”
“On a tout refait et on l'a agencé avec nos goûts”.
“On fait notre propre huile d’olive car il y a énormément d’oliviers chez mes parents dans la campagne en Italie.”
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Crédits photos RÉUNI.
La compte Instagram de Lorenza Lenzi : https://www.instagram.com/lorenzalenzi/
Le compte de Caché : https://www.instagram.com/cache_paris/
Le compte d'Amagat : https://www.instagram.com/amagat_paris/
Le compte de Petite Table : https://www.instagram.com/petitetableparis/
Le compte de The Social Food : https://www.instagram.com/thesocialfood/
Le compte de Rose Bakery : https://www.instagram.com/rosebakeryparis/
Le compte de Sylvain Roucayrol : https://www.instagram.com/sylvainroucayrol/
Le site de The Socialite Family : https://www.thesocialitefamily.com
Le documentaire Nose : https://tv.apple.com/fr/movie/nose/umc.cmc.68or2a2lla2l2rteox4lehgm3
Le site d'Épices Shira : https://shira.fr
Le compte de Roï Hendel : https://www.instagram.com/roihendel/
Jun 10, 2022
1 hr 12 min
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode :
- Laura Amoros se présente
- Son installation à Marseille
- Son appartement
- Sa passion pour le bois
- L’agencement de son appartement
- Ses objets préférés
- Ses objets en bois fétiche
- Son parcours professionnel
- Son projet Oros Design
- Son travail en binôme avec son père
- Son processus de travail
- Ses designers préférés
- Ses inspirations
- Sa salle de bain
- Son bureau
- Les objets en bois qu’elle édite
“J’aime bien décorer au fur et à mesure. Peut-être qu’il manque un tableau ou un fauteuil, mais j’aime me laisser le temps.”
“Depuis son adolescence, mon père est passionné par le bois. (...)Donc le garage familial est devenu une menuiserie, même si mon père n’en a jamais fait son métier.”
“J’ai grandi entourée de parents qui travaillaient la matière.”
“Oros au début est un média qui parle du bois dans l’industrie créative.”
“Donc j’ai construit cette culture du bois par mon père qui a une pratique très précise de la menuiserie.”
“Avant il était peut-être plus dans de la menuiserie traditionnelle et moi je vois des choses, des savoir-faire donc on échange et ça le challenge.”
“Dans les éditions que je propose, je veux faire des objets fonctionnels que l’on puisse utiliser dans le quotidien.”
“Et je veux aussi à travers ces objets valoriser le bois, les essences locales parce que ça a plus de sens pour moi.”
“A Marseille il y a vraiment une richesse créative. De plus en plus de créatifs s’installent ici ou de nouvelles marques, donc ça bouge beaucoup et ça nourrit au quotidien.”
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Références :
Le compte Instagram d’Oros Design : https://www.instagram.com/oros.design/
Le site d’Oros Design : https://oros.design/
Les chaises Bruno Rey : https://ideat.thegoodhub.com/2022/04/05/hay-bruno-rey/
Le compte Instagram d’Axelle Chay : https://www.instagram.com/axel_chay/
Le compte Instagram du designer Rio Kobayashi : https://www.instagram.com/riokobayashi_d/
La maison d’édition Chose Commune : https://www.instagram.com/chose_commune/
La maison d’édition A week Abroad : https://www.instagram.com/aweekabroad/
May 24, 2022
1 hr
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre.
Historienne de l’art, curatrice ou encore collectionneuse, Emmanuelle Luciani est une artiste aux multiples casquettes. En 2019, elle crée Le Pavillon Southway, un lieu marseillais à mi-chemin entre la galerie d’art et la chambre d’hôte, dont l’esthétique atypique émerge de son imaginaire du passé.
Née à Marseille dans les années 90, elle nous partage son amour inconditionnel pour cette ville et son patrimoine unique, qu’elle essaye de préserver et de faire vivre au travers de ses différents arts.
Ancrée sur le bassin méditerranéen depuis de nombreuses générations, elle nous fait vivre l’histoire de son lieu unique, dans lequel elle construit des environnements en collaboration avec d’autres artistes.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode :
- Emmanuelle Luciani se présente
- Son parcours
- L’histoire de Marseille
- Son amour pour Marseille
- Le patrimoine marseillais
- La réhabilitation de la maison de son arrière-arrière-grand-père
- Le Pavillon Southway
- L’esthétique du Pavillon Southway
- Son amour de l’histoire
- L’aménagement du Pavillon
- Le jardin méditerrannéen
- Son art de vivre
- Son amour pour l’artisanat
- Son rapport aux vêtements
- Sa mission de préservation du patrimoine
“Marseille, c’est la plus vieille ville de France, avec 2600 ans d’histoire et c’est un peu de la sédimentation historique, un mille-feuille d’histoire.”
“J’ai eu envie de faire de l’art autrement, de me reconnecter à ce qu’a été l’histoire des grands mécènes, qui vivaient dans des maisons. Je voulais pouvoir vivre dans l’art.”
“On aime recevoir à la fois des artistes et des gens de passage. Et le fait de pouvoir faire cohabiter ces deux aspects, souvent ça déclenche quelque chose, et c’est très satisfaisant.”
“Ici, rien n’est juste, ce ne sont que des anachronismes.”
“J’ai l’impression que j’aime juste faire des choses avec d’autres gens. Je me dis artiste et curateur mais j’ai plusieurs casquettes et je change souvent. C’est ce qui me plaît, pouvoir changer.”
“Dans les années préindustrielles, tout était fait à la main, et donc j’aime vraiment les vieux objets. Tu sens ce qui s’est passé entre la personne qui a fabriqué et l’objet.”
“J’ai la passion du travail. Je fais quelque chose où tu es en recherche permanente. Et je m’estime très chanceuse pour ça et de collaborer avec des gens très talentueux.”
“Mais j’admire globalement les gens qui produisent, comme les artisans ou même les pizzaiolos. Ce truc de produire quelque chose, je trouve ça extraordinaire.”
“Je trouve très désagréable de vivre avec des trucs qui m’encombrent. La fluidité du mouvement, c’est ça mon rapport aux vêtements.”
“Ici on a tous en commun la passion de vouloir sauver le patrimoine et de ne pas perdre l’histoire.”
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Références :
Le compte Instagram d’Emmanuelle Luciani : https://www.instagram.com/emmanuelleluciani_southway/
La compte du Pavillon Southway : https://www.instagram.com/pavillon_southwaystudio/
Le compte du studio Southway : https://www.instagram.com/southwaystudio/
Le compte du Chef Passedat : https://www.instagram.com/geraldpassedat/
May 13, 2022
1 hr 5 min
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre.
Ancien Directeur du style du magazine Marie Claire, mais également Directeur Artistique à l’origine du concept de la boutique Merci à Paris, Daniel Rozensztroch est un esthète, pionnier de l’art de vivre.
Il nous reçoit chez lui, dans un son loft du Haut-Marais (3ème arrondissement de Paris), un appartement atypique où la grande bibliothèque côtoie les multiples collections d’objets du quotidien. Un cocon très personnel, débordant de trésors précieusement dénichés au fil du temps, et où chaque chose a sa place et son importance.
Dans son univers singulier, Daniel nous raconte son parcours créatif et revient sur les bribes de son enfance qui ont forgé sa sensibilité esthétique. Une rencontre chargée d'histoires et de références, où de toute évidence, luxe et simplicité vont de pair.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode :
- Daniel Rozensztroch se présente
- Son loft du Haut-Marais
- L’histoire de l’hôtel particulier
- L’architecture du bâtiment
- L’aménagement de son appartement
- L’aménagement de sa cuisine
- Son objet de cuisine favori
- Son amour pour les marchés
- Sa passion pour les chaises
- L’aménagement de sa bibliothèque
- Sa collection de livres anciens
- Sa collection d’objets
- Ses meubles chinés
- Son rapport aux vêtements
- Son esthétique
- L'esthétique de son enfance
- Son parcours professionnel
- Son poste de Directeur de Style chez Marie-Claire
- Son poste de Directeur Artistique chez Merci
- Son regard sur le monde actuel
- Sa vision pour le futur
“J’ai toujours vécu dans des lofts. J’adore l’architecture industrielle. Pour moi c’est un patrimoine architectural au même titre que d’autres bâtiments historiques.”
“J’adore cuisiner, j’adore recevoir, et j’ai beaucoup de vaisselles et d’ustensiles.”
“Ce qui m’attire dans les objets c’est d’abord les matières, comme le verre qui me fascine. Les savoir-faire et l’histoire de l’objet par rapport à son usage m’interpellent aussi. Ce sont toujours des objets utilitaires, des objets simples, de la vie quotidienne.”
“Ce ne sont pas des objets décoratifs, ce sont des objets que j’ai envie d’utiliser, et surtout de le mélanger à des objets d’usage contemporain. Je ne suis pas dans une vision passéiste et nostalgique. C’est comme une manière recyclée même si c’est une vision plus actuelle.”
“L'esthétique des marchés me touche, ce sont des lieux sublimes d’un point de vue visuel.”
“Pour moi le plancher c’est quelque chose d’essentiel dans un espace. Nous sommes dans un lieu où l’on fabriquait des objets, c’est pourquoi j’ai voulu quelque chose de très brut.”
“Ce n’est pas une accumulation, les livres c’est toute ma vie ! C’est l’histoire du design, des objets, de la mode, de la cuisine.”
“J’ai des vestes qui se ressemblent toutes, elles sont de la même couleur, elles varient simplement avec une matière ou un détail.”
“Je suis attiré par des choses très différentes les unes des autres. Je n’aime pas le changement, mais dans la vie on a des cycles, des périodes et on évolue.”
“C’est comme une stratification, les objets ont un rythme, ils vivent les uns avec les autres et le décor petit à petit évolue et se transforme, mais jamais de manière radicale car c’est extrêmement déstabilisant.”
“On est dans une période que moi je trouve assez positive. Les gens sont assez préoccupés c’est vrai (...) Mais cela va nous ramener à une certaine sagesse, à des besoins beaucoup plus raisonnables et à l’essentiel surtout. “
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Références :
Le compte Instagram de Daniel Rozensztroch https://www.instagram.com/daniel.rozensztroch/
La designer Paola Navone : https://en.wikipedia.org/wiki/Paola_Navone
Le designer Mathieu Matégot : https://en.wikipedia.org/wiki/Mathieu_Mat%C3%A9got
Le livre Querelle de Brest de Jean Genet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Querelle_de_Brest
Le design Pierre Chapo : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Chapo
La céramiste Elisabeth Joulia : https://www.laborne.org/fr/elisabeth-joulia/
Le magasin Merci : https://merci-merci.com/
L’appartement de Françoise Dorget : https://www.milkdecoration.com/chez-francoise-dorget/
May 6, 2022
1 hr 2 min
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre.
Entre l’énergie parisienne et le soleil arlésien, son cœur balance. Si Brigitte Benkemoun a grandi à Arles, ville d’histoire et de culture où elle passe son enfance et son adolescence, elle est très vite happée par l’intensité de la capitale. Aujourd’hui, cette ancienne journaliste devenue écrivaine, partage sa vie entre son loft-appartement du 10ème arrondissement et la Camargue où elle descend régulièrement.
Chaleureuse et accueillante, elle aime recevoir de manière impromptue autour de plats improvisés. Ce sens de l'accueil, elle le tient de ses parents Simone et Pierre Benkemoun venus d’Algérie en 1962, dont le souvenir reste vivace à travers la Villa Benkemoun. Située en périphérie de Arles, cette grande maison construite en 1974 et imaginée par l’architecte Emile Sala, est à l’image de la famille Benkemoun : conviviale et ouverte au monde. Aux antipodes des codes architecturaux de l’époque, cette villa constitue aujourd'hui un morceau d’histoire(s) dont Brigitte fait vivre la mémoire.
Et les histoires, Brigitte Benkemoun en a fait une deuxième vie en racontant celles des autres. De son grand oncle pied noir, à Dora Maar muse et compagne de Picasso, elle aime tisser les récits de personnalités parfois oubliées en leur redonnant une voix. Elle sortira le 11 mai prochain un nouveau livre, Sa vie pour Picasso, dans lequel elle revient sur la vie de Marie-Thérèse Walter, une autre égérie et femme de Picasso, qui lui a dévoué sa vie.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode :
- Brigitte Benkemoun se présente
- Son installation dans la 10ème arrondissement
- Son loft-appartement
- L'aménagement de l’appartement
- Son goût pour la cuisine
- Ses plats fétiches
- Ses oeuvres
- Sa relation aux vêtement
- Son uniforme
- Son parcours
- La ville Benkemoun
- Sa jeunesse à Arles
- L’évolution de Arles aujourd’hui
- Les bonnes adresses à Arles
- Ses bonnes adresses dans le 10ème arrondissement
- Son parcours d’écrivaine
- Ses livres
- L’histoire du carnet de Dora Maar
- Son prochain livre
- Sa signature littéraire
“ça fait un moment qu’on habite le 10ème, on était d’abord cité d’Hauteville, et on a emménagé il y a une dizaine d’années dans cet immeuble qui était d’abord un immeuble de bureaux, construit dans les années 40 sous le principe des buildings américains.”
“Je ne dirais pas que je crois aux forces de l’esprit mais c’est important pour moi qu’ils soient là, qu’ils existent.”
“J’adore cuisiner, je pourrai aussi me présenter comme une cuisinière. J’aime bien recevoir, et j’aime cuisiner. “
“Comme beaucoup de filles j’ai été très compulsive, mais je le suis de moins en moins. Je pense que j’ai un comportement qui rejoint un peu votre démarche c’est-à-dire que quand j’aime un vêtement je peux l’acheter en trois couleurs.”
“Puis mes parents se sont installés à Arles, ils n’avaient rien en Algérie, donc ils n’ont rien perdu là-bas, mon père était fonctionnaire, ma mère institutrice. Ils avaient 31 ans donc ils ont commencé une nouvelle vie ici sans amertume, sans nostalgie.”
“Mes parents n'avaient pas les codes de l’architecture du sud, ils n’avaient pas de racines en Provence. Ils ne rêvaient pas du mas avec les platanes devant et ni d'un hôtel particulier en centre ville”
“L'architecte qui s’appelait Emile Sala les a fait travailler sur un cahier où ils allaient noter tout ce qu’ils voulaient, ce qu’ils aimaient, comment ils vivaient, comment ils aimeraient vivre, où ils voulaient la chambre des enfants.”
“Cette maison je la vois un peu comme une personne, la tour représente le corps de cette personne, et puis il y a comme deux bras qui sont ouverts, et c’est assez à l’image de mes parents qui étaient très accueillants.”
“Il s’invente à Arles un modèle économique assez unique, ca sera peut-être la première ville en France qui va vivre de la culture.”
“La patte Brigitte maintenant c’est que je suis une enquêtrice j’aime aller chercher des choses qui ne sont pas parues et j’aime beaucoup raconter des histoires.”
“J’ai ouvert le carnet d’adresses et j’y ai trouvé les adresses de Cocteau, Aragon, Breton, Chagall, Brassaï… (...) j’ai cherché et j’ai éliminé, et j’ai fini par comprendre que j’avais le carnet d’adresses de Dora Maar, compagne de Picasso.”
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Références :
Le compte Instagram de Brigitte Benkemoun : https://www.instagram.com/brigitte_benkemoun/
Le site de la villa Benkemoun : https://www.villabenkemoun.fr/
Sa vie pour Picasso, par Brigitte Benkemoun sortie le 11 mai :
https://www.editions-stock.fr/livres/la-bleue/sa-vie-pour-picasso-9782234090408
Le nouveau film de son marie Thierry Demaizière, Allons Enfants
https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/04/13/avec-allons-enfants-les-reves-et-les-blessures-d-une-bande-de-jeunes-lyceens_6121931_4500055.html
Le travail d’Antoine d’Agata : instagram.com/antoinedagata/?hl=fr
Le travail de Ronan Barrot : https://avant-galerie.com/artistes/ronan-barrot
Le lunétier Maison Bonnet : https://www.instagram.com/maisonbonnet/
L’architecte Emile Sala : https://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Provence-Alpes-Cote-d-Azur/Politique-et-actions-culturelles/Architecture-contemporaine-remarquable-en-Paca/Les-etudes/Arles-Tarascon-Inventaire-de-la-production-architecturale-et-urbaine-1900-1980/Arles-ville-et-architecture-du-XXe-siecle/Notices-biographiques-des-principaux-architectes-intervenant-a-Arles/Emile-Sala#:~:text=Marc%2DEmile%20Sala%20(1913%2D,la%2DVall%C3%A9e%20(Yonne).
La boutique Moustique à Arles : https://moustiquearles.com/
Le relais du Castelet en Camargue : https://lerelaisducastelet.fr/
Le restaurant La Chassagnette en Camargue : https://www.chassagnette.fr/
Restaurant Chez Marius, dans le 10ème : https://osteriachezmarius.business.site/
Apr 15, 2022
1 hr 1 min
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Elvire Bonduelle se définit elle-même comme artiste plasticienne "d'œuvres utilisables". Elle nous reçoit dans son loft-atelier, le Bateau-Lavoir, situé dans le 18ème arrondissement à deux pas de Montmartre. Formée aux Beaux-Arts, Elvire a depuis toujours lié sa passion pour l'art à celle du design, en façonnant de toute pièce l'intérieur de son appartement. Devenu un véritable show-room, Elvire cohabite avec ses œuvres, dont l'esthétique s'accorde au quotidien.
Sa créativité guidée par l'idée du bonheur lui donne l'envie de transmettre une vision plus joyeuse et plus optimiste du monde. Un air de légèreté, en réponse au monde menaçant qui nous entoure. Toujours très proche de l'architecture, Elvire a construit son art au fil de sa vie, forgée par des expériences marquantes en Californie ou en Thaïlande. Citadine avérée, elle s'inspire, capture et s'approprie l'urbanisme qui l'entoure pour le retranscrire à sa manière dans des créations toujours très colorées.
Laissez-vous embarquer dans le monde d'Elvire Bonduelle, joyeuse fusion entre l'art et la vie...
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode :
- Elvire Bonduelle se présente
- L’histoire du Bateau-Lavoir
- Son parcours artistique
- Son amour pour le bois
- La vision de son art
- L’aménagement de son loft-atelier
- Ses références à Donald Judd
- Ses meubles
- Ses oeuvres
- Le rôle de l’artiste
- Ses projets à venir
- Son rapport fusionnel au travail
- Son rapport au vêtement
- Ses Façades Accessories
- Sa vie en Californie
- Sa vie à Bangkok
- Les influences de ses voyages sur son travail
- Son amour pour Paris
“L’art ne doit pas être quelque chose d’autoritaire ou de sacré mais quelque chose avec lequel on vit qu’on s'approprie qui peut être malmené sur lequel on s’assoit, on peut se rouler dans l’art et ça devrait nous rendre heureux.”
“Le point de départ de mon esthétique c’est l’idée du bonheur et de la légèreté. Comment s’installer dans la vie et être heureux ? J’ai fait l’apprentissage de la vie en même temps que l’apprentissage de la vie d’artiste.”
“J’ai aimé l’idée du bois comme quelque chose de réconfortant pour nous soigner.”
“Je le fais parce que je veux donner une vision plus joyeuse et plus optimiste du monde qui puisse circuler dans les galeries.”
“Être artiste pour moi ce n’est pas donner des leçons, c’est surtout émouvoir positivement. Je cherche plutôt à apporter quelque chose de positif.”
“J’aime bien l’idée qu’il n’y ait pas besoin d’explication d’une œuvre.”
“Je crée compulsivement en permanence. C’est un peu de la folie. Je produis beaucoup mais j’essaye de faire en sorte que ça puisse exister dans le monde quelque part.”
“J’adore voir les gens bien habillés dans la rue, je trouve ça formidable que les gens prennent soin de leur apparence”
“Le fait d’être en Californie ça m’a délestée d’un poids culturel historique français.”
“En Californie, il y a quelque chose de plus féminin aussi, les immeubles parisiens sont assez masculins malgré tout, c’est assez raide, froid et minéral.”
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Références :
Le site d’Elvire Bonduelle : http://www.elvirebonduelle.com/
Le compte Instagram de Elvire Bonduelle : https://www.instagram.com/elvirebonduelle/
Le Bateau-Lavoir ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Bateau-Lavoir
La chaise Zig Zag du designer Reitveld : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaise_Zig_Zag
Le photographe Charles Petit : https://www.instagram.com/charlespetitphotographer/
L’artiste Camila Oliveira Fairclough : https://www.instagram.com/c.o.f/
Retrospective sur Charles-Henri Monvert : https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/personne/aiEhHau
A la démo : https://www.lademo.fr/
Apr 8, 2022
52 min
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre.
C’est dans sa maison en bois en lisière de la forêt de Fontainebleau, que Charlotte Huguet nous reçoit. Charlotte fait partie de ces personnalités magnétiques avec lesquelles on pourrait rester discuter des heures. Cette parisienne a fait le choix il y a maintenant 8 ans de quitter la capitale pour s’installer avec son mari Emiliano et ses deux enfants à Barbizon, petit village d’artistes de Seine-et-Marne où ils ont rénové une ancienne bâtisse laissée à l’abandon des années durant. Après plusieurs années de gros travaux, la famille savoure enfin la douceur d’une vie rythmée par la nature, l’escalade et les balades en forêt. Une slow life qu’ils ont choisie, mais pour laquelle ils se sont aussi battus.
Styliste de formation, Charlotte Huguet fait ses armes au magazine ELLE pendant plusieurs années, où elle travaille tour à tour pour la mode, l’art de vivre mais aussi les voyages. Aujourd’hui directrice artistique et styliste indépendante, elle partage son temps entre les shootings à Paris et sa vie à la campagne. Créative depuis toujours et hypersensible elle a fait de ses émotions une force qu’elle aiguise quotidiennement. Son esthétique dépouillée, épurée, se ressent dans la conception de sa maison où les matériaux naturels ont la part belle et où la lumière est centrale.
Celle qui nous confie aimer l’inachevé - à l’image de sa maison en perpétuelle évolution - nous emmène dans son épicerie de village favorite ainsi qu’à la Folie Barbizon, un hôtel - résidence d’artistes installé depuis 2019 en plein cœur du village.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode :
- Charlotte Huguet se présente
- La construction de sa maison
- Le village de Barbizon
- Sa maison en bois
- Son esthétique
- Son attachement à l’inachevé
- Son mode de vie
- Sa cuisine
- Son bureau
- Sa slow life
- Son amour pour l’escalade
- Sa relation au vêtement
- Son parcours professionnel
- Son métier de styliste
- Son épicerie de village préférée
- Son lieu de rencontres préféré
“On a trouvé cette maison qui était en ruines et abandonnée - ce fut beaucoup de travail car elle était très en souffrance. Et puis à un moment donné on s’est rendu compte que la maison nous avait adoptés et que nous étions les bienvenus !”
“On l’a façonnée doucement et de l’intérieur et on a repensé l’espace de manière très instinctive. ”
“J’adore l'inachevé. J’aime les choses cassées, les détails. J’aime ce qui fait sens pour moi.”
“Mon mari m’a fabriqué ce bureau dans un moment où nous étions tous enfermés chez nous, à nous remettre en question et à essayer de redéfinir le sens de notre vie, et ça m’a beaucoup soutenue.”
“En fait j’ai l’impression que moi avant j’achetais pour compenser une frustration, parce que j’étais très affectée par l’extérieur un peu dur et j'achetais pour me rassurer. Et là j’en ai plus besoin, donc je rapièce.”
“Je n’ai pas tellement de style défini. C’est plutôt des pièces qui vont me plaire.”
“Quand je mets en scène, je me sens à ma place. Et donc je cherchais un métier qui me permette ça, et c’est le cas du stylisme.”
“J’aime quand on accepte l’idée de ne pas tout maîtriser et de montrer la beauté du naturel ; une courbe, un geste, un émotion.”
“Petit à petit j’ai découvert mon propre univers, mais j’ai mis du temps à accepter que ce ne soit que le mien.”
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Références :
Le compte Instagram de Charlotte Huguet : https://www.instagram.com/charlottehuguet/
Le projet Countryfication : https://www.instagram.com/countryfication/
L’épicerie végétale de Barbizon, 56 ter Grande Rue : https://www.instagram.com/lepicerievegetale_barbizon/
La Folie Barbizon : https://www.instagram.com/lafoliebarbizon/
Le compte d’Alice Rocca : https://www.instagram.com/aliceinfood/
Le compte de Marion Graux : https://www.instagram.com/mariongrauxpoterie/
Gesa Hansen : https://www.instagram.com/gesahansen/
Estelle Marandon : https://www.instagram.com/estelle_marandon/
Apr 1, 2022
1 hr 19 min
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre.
Aujourd’hui nous partons à la rencontre de Déborah Pham, fondatrice du Magazine Mint et du restaurant Maison Maison. Elle nous reçoit chez elle, dans son petit appartement du 9ème arrondissement dans lequel elle vient tout juste d'emménager. Chez elle, chaque objet a sa place et sa propre histoire. Un mélange d'ustensiles de cuisine, de bouteilles de vins et de magazines. Car c'est bien la passion de la cuisine et de l'écriture qui l'amènent à créer Mint Magazine en 2013 aux côtés de son amie graphiste Noémie Cédille.
Cette Alsacienne d'origine a développé son amour pour les saveurs et les bons produits en cherchant des alternatives végétariennes aux plats élaborés par sa maman dès l'adolescence. Très vite, elle développe une certaine conscience culinaire et cherche à comprendre ce que chaque ingrédient dit de son terroir, et ce que chaque tradition culinaire raconte d'un peuple. Sans cesse tournée vers l’extérieur à l'affût de nouvelles rencontres, d’expériences, de matières, elle écrit depuis toujours, comme pour se souvenir du moindre détail, de chacune de ses sensations.
Avec Mint, Deborah souhaite renouveler les points de vue sur le monde de la cuisine, mais aussi sur l'expérience du voyage, en recherchant l’intimité et l'authenticité avec les lecteurs.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode :
- Déborah Pham se présente
- Son appartement du 9ème arrondissement
- Son métier de journaliste
- Sa cuisine
- Sa vaisselle préférée
- Son astuce pour faire du kombucha
- Sa collection de vins
- Son amour pour la nourriture
- Ses bonnes adresses parisiennes
- Sa passion de l’écriture
- Son amour pour le voyage
- Ses vêtements préférés
- Son parcours de journaliste
- Le développement de Mint Magazine
- La vision de Mint Magazine
- Le développement de son restaurant Maison Maison
- Son engagement
“Deux choses m’ont tapé dans l’œil : la première, je fantasmais sur le fait d’avoir une baignoire ! Et la seconde, c’est que je fantasmais aussi sur le fait d’avoir une gazinière pour cuisiner, avoir donc 4 feux.”
“Quand il y a des amis, j'aime bien que tout soit sur la table et que je ne sois pas trop en train de faire trente-six trucs à côté.”
“J'ai commencé à cuisiner très tôt parce que quand j'avais quinze ans j'ai arrêté de manger de la viande.”
“Mais j'aime l'idée que si on tue l'animal, on mange tout, on ne gâche rien.”
“Elle est très nourricière ma mère. C'est-à-dire que pour montrer qu’elle aime, elle fait à manger et j'ai remarqué que c’est un ressort que j’ai récupéré vraiment.”
“J'y pensais beaucoup à faire un magazine parce que j’écrivais déjà des piges pour d'autres médias et j'avais plein d'idées et en fait je n'arrivais pas à tout passer dans les magazines.”
“En tant que cuisinière, j'ai toujours un peu le syndrome de l'imposteur, je pense que c’est lié à ma personnalité, mais je suis cuisinière. Je n’utilise pas le mot chef, car je n’aime pas trop ce mot, je ne le trouve pas très sympathique, mais mon métier c’est bien d’être chef.”
“Moi j’aime bien la critique mais souvent les gens ont peur de te froisser et aussi c'est un sujet qui est tellement personnel.”
“Et aussi ça m’a mis le pied à l’étrier du sujet sociétal et aussi parfois de l’enquête. Donc, j’essaye d’en distiller beaucoup, ça lui donne tellement plus de force et de relief et ça nous permet de traiter des sujets qu’on ne traitait pas avant.”
“Ce magazine n’est pas juste fait pour nous, bobos du 10ème arrondissement parisien. Il faut que tout le monde puisse s’y retrouver. C'est un magazine qui est fait pour durer.”
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Références :
Le compte Instagram de Déborah Pham : https://www.instagram.com/debbie_mint/?hl=fr
Mint Magazine : https://www.instagram.com/mint_magazine/?hl=fr
Noémie Cedille : http://noemiecedille.fr/
Maison Maison : https://www.instagram.com/maisonmaisonparis/?hl=fr
La Trésorerie : https://www.instagram.com/latresorerie/
Starcow : https://www.instagram.com/starcowparis/?hl=fr
L'Agence Soif :https://www.instagram.com/agencesoif/
Paris 99 : https://www.instagram.com/paris99/
Judith Lasry : https://www.instagram.com/judith.lasry/
Paris se quema : https://www.instagram.com/paris_se_quema/
La boulangerie Petit Grain : https://www.instagram.com/lepetitgrainparis/?hl=fr
Mar 25, 2022
1 hr 17 min
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre.
Nichée au sommet du 11e arrondissement, Laszlo Badet a eu l’œil pour aménagé cet espace hors du commun pour la capitale où se mêlent atelier(s) de création et lieu de vie.
C’est dans cet intérieur quasi brut, aux murs blancs immaculés que s’unissent les passions de la jeune suisse. Entre son travail de couturière dans la très prestigieuse Maison Chanel et son activité de cuisinière, elle inscrit son temps sous le signe de la lenteur et du geste. Son fil conducteur tient à son envie de développer des imaginaires autour de l’artisanat. Et comme la création ne se vit pas seule, elle a récemment trouvé un moyen de communiquer sur son art de la convivialité.
À travers @lacantinedelaszlo, elle prend plaisir à partager son intérieur où se réunissent ses amis autour d’une table et des plats cuisinés avec amour.
Vêtue d’un tailleur Chanel et d’un tablier, à l'image de cette double vie qu’elle mène avec brio, elle nous emmène au cœur de ses créations de vie.
Dans cet épisode du Monde de Réuni, elle nous partage ses livres, mobiliers, tableaux et autres créations triviales qui témoignent de sa curiosité du quotidien.
“Je me retrouve beaucoup dans la cuisine car c’est un moyen d’exprimer ma créativité et en même temps de dire aux gens que je les aime.”
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode :
- Laszlo se présente- Son appartement- Ce qu’elle aime dans son quartier- L’esthétique de son appartement- Les travaux- Ses matériaux fétiches- Son parcours- Ce qu’elle aime dans la couture- Son activité de cuisinière- Sa cuisine- Comment elle professionnalise sa passion- Sa vision- Son compte instagram- Son rapport aux vêtements- La pièce qu’elle garderait- La pièce qu’elle transmettrait- Son vêtement de travail- Son bureau- Sa chambre- Le livre qu’elle offre- Ses tableaux- Ses objets- Ses livres de cuisine- Son regard sur notre époque- Son futur lieu idéal- Ses bonnes adresses de quartier- Ce qu’elle fait pour rester curieuse- Qui elle souhaiterait entendre dans Le Monde de Réuni“La couture, c’est un métier de passion. ”
“Je garde mes vêtements jusqu’à ce qu’ils soient usés. Je les répare, je les re-teinds. Quand j’ai une pièce que j’aime, je l’aime de tout mon cœur.”
“J’adore la Maison Chanel car elle travaille avec beaucoup de maisons d’art, il y a constamment de nouvelles pièces. C’est tous les jours un petit chef d’œuvre différent à faire.”
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Références :
La cantine de Laszlo Badet sur Instagram : https://www.instagram.com/cantinelaszlo/
Léonard Mechineau : https://www.instagram.com/leonardmechineau/
École de couture Lausanne : https://www.edlausanne.ch/stylisme-modelisme
Chambre Syndicale : https://www.ifmparis.fr/fr/opinion/decouvrez-l-ecole-de-la-chambre-syndicale-et-ses-programmes
La Délicatesse, David Foenkinos : https://www.babelio.com/livres/Foenkinos-La-delicatesse/186586
Autoprogettazione, Enzo Mari : http://indexgrafik.fr/autoprogettazione-enzo-mari/
Ses bonnes adresses :
Terroir d’Avenir : https://www.terroirs-avenir.fr
Le Baratin : https://lefooding.com/restaurants/restaurant-le-baratin-paris-14
L’Orillon : https://lefooding.com/restaurants/restaurant-l-orillon-bar-paris-8
La Liquiderie : https://liquiderie.com
Mar 9, 2022
1 hr 15 min
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre.
C'est dans son appartement du 18e arrondissement de Paris que Zelikha Dinga nous reçoit pour nous parler de sa cuisine, de littérature et d’Italie. Son monde intérieur est sobre mais pensé. Chez elle, qu’il s’agisse du mobilier, des vêtements ou des ingrédients de sa cuisine, tout est sélectionné avec soin. Casanière, son espace de vie et de travail se mélangent avec comme même panorama le ciel.
Celle qui se définit comme cuisinière - et non comme cheffe dont la connotation n’inspire pas la sympathie d’après elle - a fait ses armes à Londres avant de se lancer à son compte à Paris. Sa cuisine se veut simple et précise, mais elle n’en est pas moins généreuse, inspirée et singulière. Chaque produit est réfléchi, choisi et raconte une histoire, car il est souvent question de narration dans le travail de Zelikha.
Amoureuse de l’Italie et de sa douceur de vivre, ce n’est pas un hasard si elle a choisi de nommer son entreprise de catering Caro Diario (Cher Journal) en clin d'œil au film du réalisateur italien Nanni Moretti. Rencontre avec cette épicurienne pleine de vie.
Ce que vous allez apprendre dans cet épisode :
- Zelikha Dinga se présente- Son appartement du 18e arrondissement- Ses objets préférés- Son attachement pour les livres - Son auteur préféré- Ses sacs à main- L’aménagement de sa salle de bain- Sa relation aux vêtements- Son vêtement fétiche - Son laboratoire de cuisine à la maison- Sa vision de la cuisine- Son parcours dans la cuisine- Son identité culinaire - Son amour pour l’Italie- Pourquoi Caro Diario - Son plat préféré- Son envie pour son entreprise“J’ai grandi sans télévision, il n’y avait que le livre qui existait à la maison.”
“Je crois que l’on est un peu des reproductions de nos parents, dans le modèle éducatif, il y a des choses qui restent.”
“Je n’ai pas beaucoup de vêtements non plus, tout ce que j’ai, qui tient sur cintre, est ici. Je n’ai pas une garde-robe d’hiver et une garde-robe d’été, tout est là et je le porte toute l’année.”
“Finalement, je viens d’une famille de lecteurs, où tout ce qui est important c’est d’être assis et de lire, même la cuisine ce n’est pas du tout un truc familial.”
“Je suis casanière, j’adore être chez moi et j’adore travailler de chez moi.”
“Quand je travaille, ce que je vois en permanence, c’est le ciel et c'est très agréable, cela permet de rêver, il y a quelque chose de très poétique dans le ciel.”
“En tant que cuisinière, j'ai toujours un peu le syndrome de l'imposteur, je pense que c’est lié à ma personnalité, mais je suis cuisinière. Je n’utilise pas le mot chef, car je n’aime pas trop ce mot, je ne le trouve pas très sympathique, mais mon métier c’est bien d’être chef.”
“Il se trouve qu’aujourd’hui, je suis obsédée par l’Italie, j'y suis allée une vingtaine de fois, j'y vais au moins deux fois par an.”
“J'ai l'impression, parfois, d’en apprendre plus sur moi via le regard des autres.”
“Je me suis rendu compte aussi qu'il était possible de gagner sa vie en faisant de la cuisine autrement que dans un restaurant et autrement qu’en souffrant. C’est difficile à dire, car il y a plein de belles choses dans la restauration, mais c’est aussi un modèle de souffrance”
“Caro Diario ça veut dire cher journal et je trouve qu’il y a une belle narration.”
“Je pense que les Italiens aiment leur pays et prennent le soin de faire de belles choses, de rénover les immeubles. On se sent bien en Italie, et puis surtout, on y mange bien.”
“Ma cuisine, c'est une cuisine très simple. J’aime les très bons ingrédients.”
“Je dirais que les gens qui m'inspirent le plus aujourd'hui, ce ne sont pas ceux qui font de la performance culinaire mais plutôt ceux qui mettent en sens dans leur cuisine”
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Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI !
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Références :
Le compte Instagram de Zélikha Dinga : https://www.instagram.com/carodiario_paris/?hl=fr
Le compte Instagram de Yann Kebbi, illustrateur : https://www.instagram.com/yannkebbi/?hl=fr
La collection de fauteuils Mies Van der Roeh edité par Knoll : https://www.knoll.com/shop/classics/mies-van-der-rohe-collection
Les sacs d’Amelie Pichard : https://ameliepichard.com/fr/
Les sacs Fane : https://www.instagram.com/fane.officiel/
La sélection vintage d’Am Archives : https://www.em-archives.com/shop
Le compte Instagram de Laila Gohar : https://www.instagram.com/lailacooks/?hl=fr
Le site du chef anglo-israélien Yotam Ottolenghi https://ottolenghi.co.uk/
La cuisine de Céline Pham : https://www.instagram.com/celine_pham_/
Caro Diario, Nanni Moretti : https://en.wikipedia.org/wiki/Caro_diario
Mar 2, 2022
1 hr 13 min
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