La Guerre de cent ans et nous Podcast

La Guerre de cent ans et nous

Jean-Michel Moyen-Âge
Refaire revivre nos héros d'autrefois de la guerre de cent ans : Bertrand Du Guesclin, Charles V, ... Vous pouvez me retrouver sur : https://la-guerre-de-cent-ans-et-nous.com/ https://youtube.com/channel/UChF2vdGbwbsDlLOiApG69oA
Jean de Dunois ternit sa gloire et se rachète
Reparlons de Jean de Dunois (1403 - 1468) que j’avais un peu délaissé ces dernières semaines. Après sa jeunesse et ses premières armes, ses sièges de Montargis, d’Orléans et de Rouen, en 1440 Jean de Dunois est dans la tourmente puis, se rachète auprès du roi aux sièges de Verneuil-sur-Avre, de Harfleur et de Caen. La gloire ternie et le pardon du roi Une rébellion des princes naît, en 1440, la Praguerie, quand le roi décide de faire la paix avec les Anglais après trente ans de combats impitoyables. De la Trémoille, en disgrâce, en prend la tête. Dunois, oubliant ses devoirs et aveuglé par la haine au comte de Richemont, participe à cette rébellion. Lors d’une de leurs réunions, Arthur de Bretagne s’incruste dans cette assemblée et demande que tout cela cesse. Ils sont six cents alors que le connétable n’est accompagné que par vingt personnes de son hôtel. Ils sont tous prêts à l’arrêter. Grâce à l’intervention du sire de Chabannes, qui est contre son emprisonnement, le connétable est libéré. Il dit, alors, à l’assemblée. — L’arrestation du premier officier de la Couronne pourrait rompre les pourparlers avec les Anglais et les faire revenir, chez nous, dès qu’ils apprendront que le roi de France est privé de son chef des armées. Dunois s’aperçoit, très tôt, qu’il a fait une erreur en prenant part à cette rébellion. Il voit le roi à Poitiers et embrasse ses genoux en implorant sa clémence. Charles VII l’accable de reproches. Il lui accorde, quand même, son pardon et l’envoie en Île-de-France expulser les Anglais.
Dec 27, 2023
15 min
Le siège de Bergerac par les Anglais en 1345
Édouard III est déterminé à attaquer la France sur trois fronts, par la Bretagne avec Guillaume de Bohun, comte de Northampton, par la Gascogne avec son cousin, Henri de Grosmont, comte de Derby et par la Flandre qu’il commandera. Il n’a pas supporté que Philippe de Valois soit couronné roi de France à sa place. Il nomme le comte de Derby, lieutenant du roi en Gascogne, le 13 mars 1345 et l’autorise à lever une armée. Il embarque à Hampton et atteint Bayonne à la Saint-Michel en 1345. Aussitôt tout déchargé des nefs, il prend la route de Bordeaux. Le comte de L'Isle-Jourdain apprend l’arrivée à Bordeaux d’une forte armée anglaise. Il réunit rapidement les comtes de Gascogne au service de la France. Les seigneurs lui disent qu’ils sont forts assez pour garder le passage de la Garonne. On recrute dans toutes les villes et villages pour se défendre. Le comte de Derby entend que les barons et chevaliers de Gascogne sont à Bergerac. Il décide de partir immédiatement ; le comte nomme, maréchaux, Gauthier de Mauny et Frank van Hallen.
Dec 7, 2023
7 min
Le Mans, la prise en 1448 et quelques faits historiques
Bonjour à toutes et à tous, Quelques secondes pour vous parler que mon roman historique « Bertrand du Guesclin en Espagne » est parti au tirage. Passons, maintenant, à ma publication : Le Mans, préfecture du département de la Sarthe et capitale de l’ancienne province historique et culturelle du Maine, est une ville riche en évènements au Moyen age pour la partie qui intéresse : la guerre de Cent Ans. Elle a vu 3 rois qui ont déconstruit la France ; Philippe VI de Valois et les défaites historiques de l’Ecluse en 1340 et de Crécy en 1346 ; Jean II le bon, son fils, et le cinglant désastre de Poitiers en 1356 avec son traité de Brétigny en 1360 qui donne aux Anglais une moitié de la France et Charles VI le fol qui favorise l’arrivée d’Henri VI, roi d’Angleterre, roi de France, néanmoins contesté. Mais, elle a vu, aussi, 2 rois Valois qui ont reconstruit la France; Charles V, en 1369, déclare la guerre aux Anglais et nomme Bertrand du Guesclin, son connétable, qui commence la reconquête de la France à partir du Mans . Pour sa première bataille, il inflige aux Anglais une sévère défaite à Pontvallain en 1370 et Charles VII avec Jean de Dunois qui libère la Normandie à partir de la prise du Mans aux Anglais. Parlons maintenant du siège du Mans en 1448.
Nov 28, 2023
8 min
Le siège de Rouen en 1449
Rouen possédait les partisans les plus favorables de la Normandie aux Anglais. Le nombre de sympathisants, pour le roi de France, ne cessait d’augmenter depuis la mort de Jeanne d’Arc sur le bûcher qu’ils avaient réprouvé. Le comte de Somerset, gouverneur de la Normandie dont le siège était à Rouen, personnage dépourvu de génie et sans prévoyance aucune, pensait que, seulement, par son nom, la région lui était soumise. Pendant le siège de la ville par les Français, il fut aidé par Talbot, arrivé rapidement d’Harcourt. Somerset le chargea de la défense de la ville. Celui-ci fortifia au mieux les remparts et plaça judicieusement ses deux mille archers restants de toutes ses campagnes. Il renforça le couvent de l’abbaye Sainte-Catherine, sur la route de Paris, par cent vingt hommes supplémentaires. La milice de la ville vint augmenter ses effectifs.
Nov 14, 2023
10 min
Chapitre 3, ascension et consécration pour Jean de Dunois
Image: Charles VII entre dans Paris, le 12 novembre 1437 Après leur réussite au siège d’Orléans, Jean de Dunois et Jeanne d’Arc rencontrent le roi à Loches. Charles VII les comble de louanges. Le comte d’Alençon, prisonnier à la bataille de Verneuil en 1424, paie sa rançon et rentre en France. Il y rencontre le roi. Il lui donne le commandement suprême de son armée pour continuer la guerre contre l’occupant. Celui-ci nomme, le bâtard d’Orléans, son premier lieutenant. De leur côté, les restants des troupes anglaises d’Orléans prennent Jargeau, Mehun et Beaugency. Ils demandent des renforts à Bedford ; il leur envoie une armée, commandée par Fastoff, de trois mille cinq cents hommes, tous picards et normands. Mais, les Français veillent. 12 juin 1429, ils reprennent Jargeau. Il y a six cents morts anglais, Suffolk est prisonnier et son frère William de la Pole se noie en voulant traverser la Loire. Quelques jours plus tard, Beaugency est dans le collimateur des Français. Un événement entache l’autorité de Jeanne d’Arc. Le comte de Richemont, ex-connétable de France, marche avec ses hommes pour venir en aide aux Français. Jeanne d’Arc reçoit l’ordre de Charles VII de l’arrêter. La Hire, Xaintrailles et une majeure partie des capitaines sont contre cette décision du roi, car on ne peut pas traiter, en ennemi, un prince breton. Dunois se range à leur avis et le défend. Jeanne d’Arc se plie à la décision de ses capitaines. Beaugency est attaquée par le comte d’Alençon qui donne le commandement de son armée à son oncle, le comte de Richemont. Le 17 juin, la forteresse demande sa reddition. À Mehun, Talbot quitte la ville suivi de trois mille cinq cents hommes, rejoint Fastoff pour protéger Paris. Ils livrent bataille à Patay le 18 juin. Les Anglais y laissent deux mille cinq cents hommes, morts, blessés ou prisonniers dont Talbot, leur général. Fastoff s’enfuit ; Bedford le réprimande et il en perd l’ordre de la Jarretière....
Oct 31, 2023
15 min
Jean de Dunois, chapitre 2
Chapitre 2 Après Jean de Dunois, sa jeunesse et le siège de Montargis, continuons le déroulement de la vie de ce grand chef de guerre, l’équivalent de Bertrand du Guesclin, le siècle précédent. Avec le siège d’Orléans, il rencontre la première fois Jeanne d’Arc. Le siège d’Orléans Charles VII, le roi de Bourges comme on le surnommait par dérision, se félicita de la victoire à Montargis contre les Anglais et gratifia Dunois de son succès. Malheureusement, ce prince ne profita guère des chances qu’il avait de battre son ennemi. Il se montrait faible, sans volonté, sans confiance en lui-même, et se laissant diriger par ses favoris que ses plus fidèles serviteurs n’acceptaient pas. De son côté, Henri VI, roi d’Angleterre, chargea le comte de Salisbury de chasser Charles VII du centre de la France, du Berry qu’il occupait. Parti de Calais, avec six cents archers gallois, il réunit seize mille soldats picards et bourguignons. Sur sa route, huit mille partisans des villes le rejoignirent ; il traversa la Seine, longea la Loire et s’empara de Rambouillet, Noyon et d’autres villes. Son avant-garde arriva devant Orléans par la rive gauche de la Loire. Charles VII, réveillé de sa mollesse, donna le commandement d’une armée de secours à Jean de Dunois, car le comte de Richemont, qu’il avait disgracié, ne pouvait plus combattre comme connétable de France. Il partit de Gien avec mille cinq cents hommes et entra dans Orléans, le 4 octobre 1428, par la barrière de la Bourgogne. Les maréchaux de Boussac, de La Fayette, Xaintrailles et Malet de Graville l’accompagnaient. Les Orléanais furent enthousiasmés par l’arrivée de ses renforts. Dunois veut sauver Orléans, ville de son frère Charles, duc d’Orléans, prisonnier des Anglais à Londres après la bataille d’Azincourt. Dans les cités voisines, on envoya vivres, argent, et hommes pour soutenir la ville assiégée. Salisbury planta son campement dans les débris encore fumants du faubourg de Saint-Augustin, le 10octobre. À l’arrivée des renforts, le capitaine de la garnison, le sire de Gaucourt, voulut remettre son commandement à Dunois qui refusa par modestie...
Oct 18, 2023
11 min
Jean de Dunois, sa jeunesse et ses premières armes: le siège de Montargis en 1427
Vous savez l’histoire de Jeanne d’Arc, mais connaissez-vous celle de ce grand et brillant capitaine de la guerre de Cent Ans, méconnu, qui a été son compagnon d’armes et a guerroyé à ses côtés, Jean de Dunois, plus connu sous le nom du bâtard d’Orléans ? Ce chef de guerre alla sur tous les terrains de combat au XVe siècle, du nord au sud de la France. Il gravit tous les échelons de la hiérarchie militaire malgré son surnom de bâtard, grâce à sa hardiesse et sa combativité à la tête de ses hommes. C’était un politique averti et réfléchi ; il fut aimé, haï et écarté du pouvoir, mais toujours se releva par sa hargne de combattre pour son pays, la France. On pourrait le comparer à Bertrand du Guesclin à quelques différences près ; il ne fut jamais connétable; il est issu de sang royal des Valois ; il s’est mêlé de la politique intérieure et extérieure de son pays, que du Guesclin a toujours évité ; il fut le restaurateur du royaume de France par le roi Charles VII. Je vais vous développer sa vie en plusieurs publications, de sa naissance à sa mort. J’espère ne pas être rébarbatif envers mes lecteurs, mais il est nécessaire que je vous décrive sa vie bien remplie. Et, maintenant, suivez-moi et découvrons ensemble la vie de Jean de Dunois, dit le bâtard d’Orléans !
Sep 28, 2023
9 min
Le siège de Compiègne et la prise de Jeanne d'Arc le 23 mai 1430
Les Bourguignons cherchaient à s’emparer de Compiègne depuis longtemps, mais cette ville était difficile à prendre sinon par trahison ou par surprise. Les remparts de la ville, longs de 2 600 m, étaient flanqués de quarante-quatre tours, bien gardées. Donc, la ville n’était pas facile à ravir. Le duc de Bourgogne est résolu à se l’accaparer. Cette fois-ci, il demande l’aide des Anglais. Tout d’abord, il veut assurer de la rive droite de l’Oise. Il partage son armée de cinq à six mille hommes en trois groupes. La première bataille, commandée par Jean II de Luxembourg-Ligny et composée de Bourguignons et de Flamands, prend position à Clairoix, à quatre kilomètres de la ville. La deuxième bataille, commandée par le maréchal Baudot de Noyelles-Wion et composée de Picards, campe à Margny à un kilomètre. Quant à la troisième bataille, commandée par le sire de Montgomery, et composée exclusivement d’Anglais, se loge à Venette, à deux kilomètres de Compiègne, sur la route de Clermont. Cette décision rend maîtres les assiégeants des routes vers le Nord, la Picardie et la Beauvaisie. Quant au duc de Bourgogne, il prend ses quartiers, à six kilomètres, dans le château de Coudun. Par cet emplacement, il se place au milieu de son dispositif. Il est entouré de tous les chevaliers de la Toison d’or. Mais, il faut penser à sécuriser la rive gauche de l’Oise pour attaquer la place et ménager un chemin de repli en cas de défaite. Il ordonne la construction d’un pont en bois. Puis, le duc tient son conseil de guerre avec ses capitaines. Il est décidé qu’on s’attaquera d’abord au pont qui mène directement sur le boulevard de la ville et qui permettra aux assiégeants de réduire considérablement le moral des gens de la ville. Aussitôt, on creuse des tranchées pour se rapprocher et on élève une bastille pour faciliter le bombardement. Mais, c’est à ce moment-là que Jeanne d’Arc est prévenue que Compiègne est assiégée..
Aug 7, 2023
12 min
La Praguerie en 1440
La Praguerie de mi-février à mi-juillet 1440 D’abord, avant d’entamer le récit qui suit, je dois vous expliquer ce qu’est une Praguerie. La Praguerie des princes en 1440 s’apparente aux guerres civiles de la Bohème-hussite à Prague. Le réformateur chrétien Jean Hus qui prêchait pour un retour à l’Église apostolique, déclaré hérétique par le concile de Constance, fut brûlé sur le bûcher en 1415. Le peuple se révolta. La Praguerie ou la défenestration de Prague commença en 1419. L’élément déclencheur de cette révolte fut le jet d’un caillou depuis l’hôtel de ville sur le peuple, en colère. Celui-ci prit d’assaut le bâtiment et défenestra sept échevins catholiques sur des lances pointées vers le haut. Les gens s’en prirent alors aux églises et aux monastères fidèles à l’Église catholique. Il s’ensuivit des croisades contre les hussites par les féodaux et l’église catholique entre 1420 et 1434. Revenons notre Praguerie de 1440. Lors des États généraux de 1439 à Orléans, des rivalités naissent. D’abord pour la poursuite de la guerre : les uns veulent continuer la guerre contre les Anglais et les autres défendent la paix. Les pacifistes l’emportent. Puis, pour la création d’une armée nationale qui est ressentie comme vitale contre les désordres et les pillages du royaume, il est prévu de lever un impôt ermanent centralisé qui limitera le pouvoir des seigneurs et des princes. Il financera une armée permanente, donc de métier, au service du royaume. Les États généraux accordent la confiance au roi et votent l’ordonnance du 2 novembre 1439 qui valident ces deux dispositions, la pacification et l’armée nationale. Elle met le feu aux poudres. Les princes et les seigneurs décident de se rebeller contre le roi, mais, surtout, contre son entourage. Les déclencheurs de la révolte ne sont autres que des seigneurs de haute noblesse et de princes de sang royal dont l’instigateur, le duc de Bourbon, Charles Ier, un fidèle et beau-frère de Charles VII et Jean II d’Alençon, un Valois, neveu du roi. Ambitieux et mécontents, ils refusent d’être écartés du pouvoir et au premier rang, et de voir Charles IV d’Anjou, favori de son beau-frère, le roi de France, et le comte de Richemont, connétable de France. Emprunts de jalousie, ils veulent mettre Charles VII sous tutelle, donner la régence à son fils, le dauphin Louis, encore adolescent, et s’emparer du gouvernement. Ils demandent son renvoi au roi qui le refuse. Ils trouvent, alors, des alliés contre la réforme militaire. Louis Ier de Bourbon-Vendôme, comte de Vendôme, le maréchal de La Fayette, Georges Ier de la Trémoille, grand chambellan de France, le sire de Chaumont, Jean de Dunois, le bâtard d’Orléans. Février 1440, la révolte éclate. Les conspirateurs trouvent un complice de taille avec le dauphin Louis, ce fils de dix-sept ans, impétueux et avide de pouvoir. Charles eut vent de cette intrigue contre lui sur la route qu’il l’emmène d’Angers à Bourges; il décide de s’arrêter à Amboise pour ne pas tomber dans leurs mains à Blois. Il fait appel à son connétable, le comte de Richemont, qui se dirigeait vers Paris. Celui-ci avec son armée fait demi-tour et rejoint le roi au plus vite. De leur côté, le duc de Bourbon chasse le comte de la Marche du conseil du dauphin, de la Trémoille et ses amis s’insurgent dans le Poitou et le sire de Chaumont refuse l’entrée du roi dans la forteresse de Loches. Dans son rôle, le connétable doit défendre les intérêts du roi et s’opposer aux princes de sang. Il sera décisif, heureusement, pour Charles VII...
Jul 19, 2023
8 min
La bataille de la Brossinière, le 26 septembre 1423
Aujourd’hui, une bataille méconnue de la guerre de Cent Ans pourtant, elle a eu cet avantage d’avoir été la première victoire un an après le sacre de Charles VII, roi de France, à Bourges. La bataille de la Brossinière le 26 septembre 1423 Le dur règne de Charles VI, le fol, reste dans toutes les mémoires des patriotes français. Sa mort, bien malheureuse, en 1422, leur redonne du baume aux cœurs avec l’avènement de son fils Charles, sacré roi de France le 30 octobre 1422 sous le nom de Charles VII. Dès le début de son règne, en novembre 1422, les seigneurs du Maine se révoltent contre l’occupant anglais. Ambroise Ier de Loré, aidé de Jean du Bellay et de quelques autres, décident de reprendre la place de Fresnay-sur-Sarthe, en vain. Une bataille s’ensuivit avec la défaite des Français du Maine. C’est la seule bataille de cette année 1422. L’hiver pointe aux portes du comté. On suspend les hostilités. Au printemps 1423, les chevauchées recommencent. Ambroise Ier de Loré veut venger sa défaite de novembre. Vers fin de l’été 1423, lord William de la Pole, duc de Suffolk, un des grands capitaines anglais de la guerre de Cent Ans, prépare une expédition depuis la Normandie vers le Maine. Avec deux mille hommes et cinq ou six cents archers , il le traverse en pillant tout sur son passage, et ce, jusqu’à Segré. La belle-mère de Charles VII, la reine Yolande d’Aragon, qui est à Angers, prend peur et se renseigne sur l’avancée des Anglais auprès de Ambroise Ier de Loré qui est en pointe du Maine dans sa forteresse de Sainte-Suzanne en Mayenne. Il lui rapporte qu’ils se préparent à retourner en Normandie avec un énorme butin pris lors de leurs pillages, notamment douze cents bœufs et vaches des prés d’Anjou....
Jul 11, 2023
10 min
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